Tu aimes le bondage des testicules et la torture du pénis ? J’avoue, je ne savais pas trop comment tourner ma phrase pour décrire le truc en question mais c’est clairement le nom d’un article Wikipédia. TMTC.

La torture des organes génitaux masculins, donc, est une petite pratique des familles qui consiste plus ou moins à se faire latter les couilles et prendre son pied, en même temps. Enfin, tu te prends surtout le pied de ton partenaire dans les valseuses à vrai dire. Mais bordel que tu aimes ! Hum le ball busting

En anglais, on appelle ça le cock and ball torture, souvent abrégé CBT. D’ailleurs à ce propos, si jamais tu t’es toujours demandé ce que signifiaient ces trois lettres mises bout à bout parmi tes recommandations Pornhub, maintenant tu sais. Allez, clique.

On est d’accord, on parle BDSM là, on ne parle pas musique. Et pourtant ! Ce qui est génial chez l’être humain est sa capacité à toujours se surprendre lui-même. Et devine quoi, des Allemands ont monté un groupe en 1997. Et les gars s’appellent Cock and Ball Torture (ou CBT).

Musicalement ça donne quoi ? Tu t’en doutes, c’est du sale. Bien bien sale. On est sur du groovy goregrind sur fond de délires porn bien craspouilles. Voilà comment je résumerais le concept artistique autour de ce groupe. Du pornogrind quoi.

Alors je sais pertinemment que ce genre musical est hyper hermétique et va très probablement intéresser personne d’entre vous mais le jeu en vaut la chandelle (Larmina). La curiosité n’est pas un vilain défaut, même si elle vous amène à voir et entendre des choses sacrément dégueulasses.

Historiquement, le grindcore – cet accouplement entre death metal et punk hardcore à grosse tendance crust – a pris un tournant bien groovy avec un groupe originaire de l’Illinois, le cultissime Impetigo. Et c’est avec le succès d’un groupe comme celui-ci outre-Atlantique que plusieurs Européens – comme CBT – décidèrent de se mettre eux aussi au groovy goregrind. Pourquoi gore ?

Voilà pourquoi gore. Et là où Impetigo hurle tout son amour pour l’époque bénie des films de cannibales des années 70 et 80 faits par des Italiens, des films de zombies et autres dingueries bien chargées en hémoglobine, CBT, eux, baignent dans la culture porn underground.

Sur l’album Sadochismo sorti en 2002 chez Ablated Records, tu peux entendre de longs passages bien crades tout droit sortis d’un bon gros vieux boulard où de sévères claquasses sont de mise. Franchement, écoute.

Sur ce, je vous laisse avec ce petit bijou qu’est CBT: The Full Experience.

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