160 000 spectateurs et 11 millions d’euro de retombées sur le territoire. Voilà deux chiffres qui donnent le vertige et qui rappellent l’importance du Festival en Auvergne, en France mais aussi dans le monde. Car il faut le rappeler, il s’agit du second plus grand festival de cinéma en France, juste derrière Cannes, et le plus grand consacré au court métrage au monde.
Dans un style très sobre qu’on lui connaît peu, le Président de Sauve qui peut le court métrage, habitué des entrées rocambolesques, a présenté, en cérémonie d’ouverture, le pays invité, la Pologne, et le thème, le monde paysan, de cette nouvelle édition.
Des films à n’en plus finir
Avec 161 films sélectionnés, les nombreux programmes offrent encore une diversité passionnante de genres et de styles : des reportages, du cinéma expérimental, de la fiction ou encore de l’animé comblent tous les amateurs de cinéma.
Bande-annonce du festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2020 from ClermontFd Short Film Festival on Vimeo.
Cette année, le Festival accueille aussi un habitué avec Olivier Smolders qui a reçu un Vercingétorix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre lors de la cérémonie d’ouverture. Membre du jury international, ses films sont présentés dans le programme « courts de rattrapage » mais aussi une exposition. C’est bien connu, à Clermont, on fait rarement les choses à moitié. Et puis, il y a toujours la possibilité de profiter de l’Electric Palace à la Maison du Peuple en soirée, histoire de passer une semaine très colorée dont on revient généralement changé.