Comme face à Angers, c’est Wahbi qui alluma la première mèche
Dès le coup d’envoi, on sentit les 11 petits hommes verts très impliqués, enfin blancs pour cet après-midi, à l’exception d’Étienne Green dont la première titularisation résultait des blessures combinées de Bajic et Moulin. Abi n’était pas loin d’ouvrir le score sur un centre venu de la gauche mais il lui manqua une pointure pour pousser le ballon au fond. Ce n’est que partie remise pour les Verts : à la suite d’un bon travail d’Abi sur un long ballon aérien, ce dernier sert Khazri, la suite c’est la spéciale : petit contrôle semelle pour se l’emmener et frappe sèche dans la lucarne de Reynet. Les Verts ont donc parfaitement entamé le match, peut-être le plus important de leur fin de saison grâce à leur facteur X : Wahbi Khazri.
Quelques minutes plus tard, les Verts manquèrent de se faire rejoindre à la suite d’une reprise de Koné dans la surface après une frappe de Ferhat sur le poteau de Green. Bien heureusement, Koné était hors-jeu. 2 minutes plus tard, Camara encore partout et durant toute la rencontre, bien servi par Aouchiche, manqua quant à lui de doubler la mise mais Reynet s’interposa devant le milieu stéphanois.
En seconde période, les Verts ont tout aussi bien maitrisé leur sujet, notamment avec des récupérations hautes permettant de se projeter rapidement. Sur un énième ballon ratissé par Camara, Bouanga alluma le deuxième pétard du match pour permettre aux Verts de mener 2 à 0.
Malgré une saison compliquée, les Verts pourraient bien avoir leur mot à dire concernant le top buts de la saison.
Cerise sur le gâteau, Romain Hamouma revenait de blessure et 10 minutes après son entrée en jeu, il nous gratifia d’un superbe geste acrobatique à la suite d’un débordement de Bouanga pour porter le score à 3-0. Malheureusement, la VAR venait au secours des Crocodiles nîmois pour annuler le but suite à un hors-jeu de Bouanga au départ de l’action.
La fin de match s’annonçait néanmoins tranquille pour les Verts qui avaient toujours deux longueurs d’avance. C’était sans compter sur le one man show arbitral de la fin de match : sur une sortie très maîtrisée de Green dans les pieds d’Aribi, M. Leonard désigna le point de pénalty. Après de longues minutes de discussions avec les arbitres présents dans le camion de la VAR, la décision est non sans surprise confirmée. Étienne Green, dont les symboles de son prénom et nom ne pouvaient pas être plus explicites, décida de faire justice lui-même en sortant le pénalty de Ripart d’une main (très) ferme.
La suite restera gravée dans sa mémoire avec un retour au vestiaire aux allures de fin de grand-prix. Les Verts ont donc assumé leurs obligations dans cette rencontre importantissime de la course au maintien, en mettant leur adversaire de l’après-midi à 7 points. Malgré une saison compliquée et de nombreuses rumeurs gravitant autour du club, le groupe semble plus que jamais soudé autour de l’objectif maintien. La joie après le pénalty sorti par Green de tout le banc stéphanois en est le symbole.
Encore quelques points
Cependant, le maintien stéphanois n’est pas encore acquis. La barre traditionnelle des 42 points est encore à 6 points. Une victoire face à Bordeaux ce week-end permettrait de s’en approcher à trois longueurs. Elle permettrait également de dépasser les Girondins de Gasset au classement, eux aussi connaissant une saison difficile. En cas de fin de saison canon, les Verts pourraient même espérer un ventre mou qui sur le papier ne change pas grand-chose, mais qui pourrait s’avérer salvateur pour les finances du club. En effet, d’une place à l’autre, les rétributions pour les clubs sur la saison ne sont pas les mêmes et cela peut varier de plusieurs millions d’euros. Quand l’on connait les difficultés financières du club avec ses nombreux prêts à rembourser, ceci ne serait pas négligeable. Néanmoins, nous en restons encore loin et l’objectif de cette fin de saison reste unique : le maintien des Verts en Ligue 1.