Des dinos en Lozère
Comme quoi, il n’y a pas qu’aux USA que l’on trouve des traces des dinosaures ! Alors oui, on est plus sur de la paléontologie que de l’histoire mais ça reste intéressant. En 2015, une équipe de paléontologues dirigée par Jean-David Moreau a sondé la grotte de Castelbouc située à proximité de Sainte-Enimie, en Lozère.
La cavité en question est d’ordinaire très prisée des spéléologues qui se lancent par milliers dans son exploration à chaque période estivale mais c’est une toute autre découverte qui fut constatée : des empreintes de dinosaure au plafond !
Non, les dinosaures ne grimpaient pas aux murs : les empreintes ont été laissées sur le sol d’une plage. Car oui, cette région de Lozère était une région littorale ! Après des millions d’années, la mer s’est retirée et une cavité s’est formée à son emplacement, ce qui nous permet de voir aujourd’hui « le dessous » de cette ancienne plage.
Certaines de ces empreintes sont assez impressionnantes, ce qui permet de déduire qu’il s’agit d’empreintes de très gros dinosaures : la famille des sauropodes, qui compte par exemple le célèbre diplodocus. Selon les scientifiques, les dinosaures en question seraient des Titanosauriformes (comme leur nom l’indique, ils étaient parmi les grands des dinosaures). Ils auraient laissé un souvenir de leur passage au Jurassic moyen, soit environ 168 millions d’années.
Cependant, parmi les traces, une forme nouvelle d’empreinte a été identifiée, encore inédite à ce jour. Ils baptisèrent ce nouveau type de traces « Occitanopodus » (en référence à la région Occitanie où elles ont été découvertes).
Des étrusques en Corse
Avez-vous déjà entendu parler des Étrusques ? Ce peuple dominait une partie de l’Italie (notamment l’Etrurie, actuelle Toscane) avant l’avènement de la République Romaine, qui les a progressivement soumis et inclus dans son système politique.
Comme la carte ci-dessus le montre, le territoire étrusque se divisait sous la forme de cités-États (à l’image des grecs) formant une « Ligue étrusque ». Détenteurs d’une puissante flotte, ils avaient même fondé des cités au-delà de la péninsule italienne. Ce fut par exemple le cas en Corse où, dans les années 60, des centaines de tombes furent retrouvés sur l’île de beauté.
C’est en Haute-Corse plus récemment que les étrusques ont refait surface. En effet, une tombe du IVe siècle avant J-C (!) contenant un corps avait été mise au jour. Elle était remplie de nombreux objets de la vie quotidienne. Après des examens approfondis, l’équipe de chercheurs à pu rendre ses premières conclusions.
Il s’agit du corps d’une femme dont le visage était tournée sur la gauche (cf photo ci-dessus). Elle fut enterrée, comme c’était très fréquemment le cas dans les rites funéraires de l’époque, avec des vases, des cruches à vin ornées de peintures ainsi que des skyphoï (sortes de grandes coupes qui s’attrapaient par deux hanses sur le côté).
Pour l’heure, l’INRAP a précisé que l’âge de la défunte n’avait pas encore été identifié. Elle portait des bijoux en or tels que des boucles d’oreille et des anneaux aux doigts.
Les archéologues de l’INRAP estiment que la technologie par rayons X permet de mieux cerner la disposition des objets par un « relevé bien plus précis de l’organisation et de la nature des dépôts à l’intérieur ».
Comme quoi, technologie et passé ne s’opposent pas forcément !
Une météorite sur nos ancêtres !
Il y a près de 13 000 ans, une comète rentre dans notre atmosphère et se fragmente en plusieurs morceaux heurtant le sol de notre planète. Et parfois, certains étaient là au mauvais endroit au mauvais moment…
C’est à cette période que l’être humain commence à domestiquer les animaux et à se sédentariser. Les premiers villages apparaissent, notamment en actuel Moyen-Orient. En Syrie, le site de Tell Abu Hureyra avait été fouillé il y a quelques années désormais et avait révélé les traces d’un des premiers villages humains.
Une équipe de chercheurs californiens avance aujourd’hui la thèse d’une catastrophe naturelle causée par la chute d’une météorite non loin du village, puisque des objets auraient été retrouvés fondus par l’énergie déployée par l’impact.
extrêmement violent, de haute énergie et de grande vitesse
Des propos relayés par Nathalie Mayer sur le site Futura-Sciences, qui souligne également que les objets retrouvés sur site auraient été fondus à plus de 1200 voire 2200 degrés…
C’est également à cette période qu’une extinction massive eut lieu sur Terre (notamment celle des mammouths). Un cataclysme tel qu’une météorite en est-elle la cause, comme pour les dinosaures ? Rien n’est certain mais en tout cas, la théorie prend de l’ampleur au gré des découvertes.
Vous l’aurez compris, il ne fallait pas se trouver là ce jour-là. C’est tout pour ce p’tit bilan de l’actu historique !
Merci d’avoir lu et soyez vigilants avec ce virus qui traîne toujours !
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