La cosmoculture, késako ?
Déjà, c’est abscons. D’où cette première partie servant de petite introduction au gros du sujet. Car il faut bien se rendre compte d’une chose. Je vais tenter de vous parler de cosmoculture et cette méthode, en tout cas pour ma part, est venue non seulement chambouler mon pragmatisme primaire mais est également venue m’ouvrir les portes d’une nouvelle manière de concevoir l’agriculture. Alors ouvre ton troisième œil car on va dangereusement flirter avec les théories de Sylvain Durif…
Dans le programme In wino veritas on parle de pinard, entre autres. Oui parce qu’on peut très bien parler de mixologie et on l’a d’ailleurs déjà fait avec le Dark ‘n’ Stormy ! Je ne saurais d’ailleurs que trop te le conseiller. Le cocktail et l’article de Spectre bien sûr…
Mais avec In wino veritas, on essaye surtout de parler de vin autrement et rappeler que le vin est un produit vivant. Alors ça peut paraître stérile de dire ça tant c’est évident mais le picrate que tu bois à 5 euros le verre pour te cuiter les jeudis soirs est vivant.
L’œnologie étant un domaine « relativement » ancien (LOL), parler de cosmoculture me semble pertinent dans la mesure où c’est une méthode qui a fait son apparition dans la culture du vin « relativement » récemment (la relativité c’est extraordinaire) tout en puisant ses origines dans des techniques ancestrales. Tu vois où je veux en venir ? Les histoires de cycle et tout ça… Puiser dans le passé pour mieux envisager demain blablabla, se reconnecter avec ses racines bloubliblablibloublabli…
Disons qu’on fait du vin, grosso modo, depuis le Néolithique. Je schématise. Ça commence donc sérieusement à dater. Et la cosmoculture, elle, est apparue dans les années 90 avec le Domaine Viret (on reverra tout dans la partie II) mais s’inspire de la civilisation Maya dont on situe, toujours grosso modo, le début vers 2600 avant notre ère. Et hop que je « retourne » dans le passé voir ce que les collèges ont fait parce que c’est super pertinent comme approche donc pourquoi pas reproduire la chose…
Dans cette première partie de ce sujet consacré à la cosmoculture, je propose de revenir sur les différents éléments sur lesquels repose cette pratique. Pour justement se familiariser avec ses différentes composantes (je te jure que c’est possible) et donc mieux appréhender la suite quand on rentrera encore plus dans le vif du sujet.
En effet, la cosmoculture, par définition, est une pratique agricole qui rejoint différents principes fondamentaux des cultures dites biologiques et biodynamiques. Tout cela est donc, et tu l’auras bien compris, intrinsèquement lié à la notion même de « vie ». Elle repose sur une approche bioénergétique de l’agriculture. On est clairement sur un mode de travail reposant lui même sur un mode de pensée de type philosophique (voire magique hein). Accroche toi bien mon gars, ça va partir loin mais alors très loin ! Quand tu adoptes la cosmoculture, tu peux clairement faire passer les mecs de l’agriculture biologique pour des p’tites bites.
Alors ces principes ancestraux oubliés dont se sert la cosmoculture, quels sont-ils ?
La géobiologie
En gros, c’est l’étude des éléments du sol à savoir les forces telluriques (tout ce qui a un rapport avec la Terre), cours d’eau souterrains et failles géologiques et autres qui ont un impact sur le vivant (animaux, plantes, arbres et êtres humains). Cela permet donc d’étudier la structure du sol d’un domaine viticole en vue de s’apercevoir des répercussions du terroir sur la vigne.
Le balisage planétaire
Tu ne vas sûrement rien comprendre (moi non plus d’ailleurs) mais le balisage planétaire est une pratique qui était autrefois utilisée par les Mayas dans le cadre du renforcement du sol et de ses éléments (#donotforgetlageobiologie #toutestlogique). J’aurais bien voulu t’expliquer ça autrement mais après m’être retourner le cerveau, je ne vois toujours pas comment. Alors je vais te balancer ça tel quel mais le balisage planétaire c’est, je cite, « entretenir les contacts entre les forces du ciel et celles de la terre ». BAAAM ! On est pas dans Charmed mais presque ! Franchement, et ne le cache plus au monde entier, cette série TV était quand même pas piquée des hannetons (Alyssa Milano la plus belle). Le but de ce balisage étant d’équilibrer ou de rééquilibrer le potentiel énergétique d’une parcelle de vigne.
La radionique
Tu pensais être déjà dans le monde de Narnia, et bien là je te le dis clairement, avec la radionique on est dans du WoW pur jus et j’espère que t’aimais jouer chaman mon gars ! La radionique vise à modifier le champ magnétique de notre environnement. Ah on est dans le mysticisme le plus complet, il n’y a plus de doute là dessus ! Cela permettrait donc d’influer directement sur les vignes et ainsi créer une intercommunication entre le sol, la vigne et donc le vin. Ce qui, pour ma part, laisserait sous entendre qu’en plus d’être vigneron, les mecs qui utilisent la cosmoculture sont aussi médiums…
La mémoire de l’eau
Avoue, tu as cocassement ris en lisant cet incroyable groupe nominal. Donc l’eau, et ça personne ne sera contre, est l’élément essentiel à la vie. La théorie de la mémoire de l’eau (et bordel que ça ferait un super titre de film de SF, genre un film réalisé par le Ridley Scott du début des années 80 mais avec Sam Rockwell dans le rôle titre) implique que l’eau puisse transmettre des informations à son environnement par l’intermédiaire de préparations biodynamiques diluées (ne t’inquiète pas, je sais que ça fait peur mais on reviendra aussi sur ça en partie II). Et cela joue un rôle clef dans la régénération du sol, l’amélioration des défenses naturelles des plantes, la lutte contre les maladies ou bien la qualité nutritionnelle et gustative du raisin.
Voilà donc maintenant que t’as les principes de la cosmoculture en tête (et que ça te fait bien mal au cerveau), t’es pas prêt pour la partie II où là on va clairement décortiquer le truc façon puzzle.
Allez… *hips* salut !